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Source : Manuel électronique de Luc Guay
Aujourd'hui, une personne en voyage peut faire des transactions par guichet automatique
partout sur la planète ce qui nous simplifie grandement la vie. Des états
ont même choisi de s'unir économiquement pour faciliter leurs échanges.
C'est le cas du Canada, des États-Unis et du Mexique qui ont formé l'ALÉNA,
mais aussi, de l'Union européenne (UE) - 25 pays d'Europe dont la France et l'Italie
- qui ont été plus loin encore en adoptant une seule monnaie d'échange.
Le nom de leur monnaie? Le sesterce?
Non, l'Euro!
Bien avant l'Union européenne, l'État romain a unifié le système
monétaire de son Empire.
Pour arriver à imposer sa monnaie, Rome exigeait que les impôts des provinces soient
payés en sesterces.
Les impôts étaient perçus par des fonctionnaires
de l’État et servaient en partie à la construction d’infrastructures
comme les routes et les aqueducs dans l’Empire. À quoi servent nos impôts
au Canada? Pourquoi l'État a-t-il besoin d'autant d'argent?
Source : RÉCIT national de l'univers social Données : J. ROBY et C. Paradis,
Enjeux et découvertes, Tome 1, Éditions HRW, 1995, p. 165.
Source : RÉCIT national de l'univers social Données :
http://www.fin.gc.ca/budtocf/2004/budlistf.htm
Rome était le « centre du monde » de cet empire économique. Elle était
la capitale et la métropole de son empire. Grâce à son réseau
routier et maritime, les différentes provinces acheminaient vers Rome des ressources
de toutes sortes : minerais, nourriture, animaux, tissus et main-d'œuvre. Cette
main-d’œuvre était principalement formée d’esclaves.
Une bureaucratie composée de fonctionnaires devait veiller à la gestion du transport de la marchandise dans tout l’empire. L’armée en assurait la sécurité. Les différents produits transitaient par les ports importants de l’Empire comme celui d’Ostie situé en amont du Tibre, le fleuve qui traverse la ville de Rome.
La marchandise était transportée dans des jarres en terre cuite (amphores). Une fois arrivé à destination, le contenu était stocké dans de vastes entrepôts et les amphores étaient par la suite jetées. On a retrouvé des débris d’amphores près du port d’Ostie. On estime qu’il y a là les débris d’environ 53 millions d’amphores, ce qui donne une idée de l’importance des échanges et du nombre de fonctionnaires nécessaires pour administrer l’entrée et la sortie des marchandises.
Source : RÉCIT national de l'univers social
« À chaque saison de l'année, surtout à l'automne, tant de navires de transport viennent aborder au quai du Tibre que Rome est comme le marché universel du monde.
Les cargaisons venues de l'Inde et de l'Arabie heureuse, on peut les voir ici en grande quantité. Les tissus de Babylone et les bijoux des pays barbares les plus lointains arrivent à Rome en grand nombre et facilement. Vos champs ce sont l'Égypte, la Sicile, la partie cultivée de l'Afrique. On peut dire que ce que l'on n'a jamais vu ici n'existe pas ou n'a jamais existé ».
D'après un discours d'Aelius Aristide dans Collection Knafou-Zanghellini, Histoire-Géographie, Éd. Berlin, 1996. |
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